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12 novembre 2015

Séneçon du Cap

Séneçon de Mazamet, séneçon Sud-Africain

Senecio inaequidens    (Asteraceae)

Senecio inaequidens

Plante vivace de 30 à 90 cm, originaire d'Afrique du Sud* s'est répandue et se révèle envahissante dans presque toute la France se rencontre surtout à proximité des voies ferrées, s'accommodant des sols pauvres des zones péri-urbaines, des terrains vagues autour des entrepôts, en région méditerranéenne elle est adventice des vignes et des vergers 

tiges nombreuses suffrutescentes dans leur partie inférieure très ramifiées dès la base

tiges nombreuses, suffrutescentes dans leur partie inférieure, très ramifiées dès la base

dressées ou couchées, se redressant ensuite

feuilles alternes simples sessiles lancéolées-linéaires

feuilles de 6-10 cm de long, 2-3 mm de large, alternes, sessiles, lancéolées-linéaires

 portant à leur aisselle des feuilles filiformes groupées

limbe entier ou irrégulièrement marqué de dents courtes

limbe entier ou irrégulièrement marqué de dents courtes

Floraison d'Avril à Novembre

capitules de 18 à 25 mm fleurs jaune vif groupés en corymbes irréguliers

 capitules de 18 à 25 mm composés de fleurs jaune vif, groupés en corymbes irréguliers

1 seul plant peut porter de 80 à 100 capitules

 1 seul plant peut porter de 80 à 100 capitules

bractées étroites acuminées pointe noire 12-14 ligules

calicule composé de nombreuses bractéoles étroites, acuminées

involucre formé de bractées (20) étroites et acuminées, terminées par une pointe noire

 fleurs périphériques (12 à 14) ligulées, fleurs centrales tubulées 

akènes de 5 mm pappus d'un blanc argenté soyeux très légers

akènes de 5 mm, muni de pappus d'un blanc argenté, soyeux et très légers 

 

Plante toxique pour le bétail et nuisible à l'environnement

 

 * Les graines ont été importées involontairement dans des toisons lainières en 1936, cette plante à d'abord colonisé la région de Mazamet et de Calais, elle est restée discrète jusqu'en 1992, puis son extension s'est brusquement accélérée

 

 

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Commentaires
C
très très très présent ici vers les années 2000, surtout dans les vignes et sur les bords de chemins, puis pas mal concurrencé par l'inule visqueuse Dittrichia viscosa, qui elle est ligneuse, et qu'il faut l'arracher au pic, car la racine tortueuse et cassante est bien cramponnée et repousse, alors que le séneçon s'arrache très aisément<br /> <br /> - je pense cependant que tous deux ont retrouvé une place relativement plus raisonnable. <br /> <br /> Il n'est pas exclu non plus que l'emploi systématique de désherbants le favorisait (bords de routes, à présent fauchés, et voies ferrées)<br /> <br /> <br /> <br /> S'agissant de S. inaequidens, depuis plusieurs années, j'en ai observé des quantités couverts de "pucerons" noirs (pas vérifié de près), piteux, complétement anéantis, luisants comme de "rosée" tardive, alors qu'elle n'est déjà plus sur les plantes voisines, et avec à leur pied comme une flaque d'apparence huileuse, un miellat j'imagine, et je pense il a trouvé son maître, non qu'on ne le voit plus, loin de là, mais plus en "champs" continus comme il y a une quinzaine d'années<br /> <br /> Sa racine pivotante laisse la place à beaucoup d'autres espèces, les mauves, les fenouils qui montent bien plus haut que lui
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R
Merci d'attirer encore l'attention sur cette plante invasive. Elle se remarque particulièrement en cette période de l'année par la poursuite de sa floraison abondante (entamée au printemps!).
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F
Pour cette réédition j'ai posté des images plus récentes, légèrement amélioré le texte et constaté que cette plante continue de se propager avec exubérance.
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R
Une flore récente qui se prétend "la plus complète" ( et qui est assez onéreuse) ne mentionne même pas ce séneçon, qui est pourtant une des plantes invasives les plus redoutables (par l'occupation complète de biotopes intéressants, comme les terrils chez nous). D'autres coups de sonde dans cet ouvrage sont tout aussi édifiants. Bref, il n'est pas inutile de vérifier avant de se laisser séduire par la publicité.
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F
Impossible d'échapper à la mondialisation. Si ne n'était son côté toxique pour le bétail, cette floraison tardive qui égaie les gares et le bord des routes serait bien sympathique.
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